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Entrer dans une ère nouvelle

À l’heure où la pandémie n’est presque plus qu’un mauvais souvenir, comme nombre d’organisations, nous regardons vers l’avant. Sans nier le caractère transformationnel de la pandémie, l’équipe du Réseau Mentorat passe à autre chose. Charles Sirois, président du conseil d’administration, et Pierre Duhamel, directeur général, font le bilan d’une année qui constitue, indéniablement, un virage.

Charles Sirois : La pandémie a eu un avantage, celui de nous permettre d’étendre nos efforts pour solidifier notre organisation et notre réseau. Ces cinq dernières années, nous avons mis les bouchées doubles pour concentrer l’énergie de la Fondation vers le mentorat. Ces efforts ont culminé quand l’accès au réseau s’est fait de manière électronique. Plus largement, je constate également que cette crise nous a transformés de manière positive, car elle a eu un impact sur la manière dont on diffuse le mentorat pour entrepreneurs, et sur les échanges entre mentors et mentorés. Tout cela s’est accéléré, approfondi.

Pierre Duhamel : Le conseil a été d’un appui total envers l’organisation. Les membres se sont profondément impliqués dans nos discussions et les débats ont été très constructifs. Ils nous ont confrontés dans plusieurs de nos orientations. Ils ont fait en sorte de nous pousser davantage, pour aller plus loin, plus vite, plus fort.

CS : Nous avons beaucoup travaillé dans chaque région du Québec pour structurer le réseau et mieux supporter nos mentors et faire en sorte qu’ils aient la formation adéquate pour jouer leur rôle. Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain.

PD : Le réseau a beaucoup changé. L’équipe est plus solide aussi. Cette année, nous avons ajouté cinq personnes dont une est attitrée à l’Indice entrepreneurial québécois. L’équipe est désormais 100 % focalisée sur le mentorat et l’Indice. Avant, nous avions un problème de confusion des marques. En 2020, nous avons « fait le ménage ». L’Indice est, depuis, mieux associé au Réseau mentorat. Nous avons également lancé des Indices pour Montréal, Québec, Laval et, en septembre, nous lancerons un Indice en économie sociale. Cette unité d’affaires a beaucoup de travail et explore actuellement l’ajout de nouvelles thématiques.

Ce virage était essentiel non seulement pour notre organisation, mais pour le Québec au complet. Car nous vivons à une ère où les données prennent beaucoup de place. Et celles produites par l’Indice n’existaient tout simplement pas auparavant. Ce qui lui donne toute son importance.

CS : On ne peut que constater que l’Indice entrepreneurial s’impose de plus en plus comme un outil de travail utilisé par l’ensemble des acteurs économiques et du monde entrepreneurial québécois. Il a prend sa place. Sa renommée augmente. Cela transparaît sur la crédibilité et la notoriété du Réseau Mentorat.

D’autre part, après presque trois années de pandémie, nous avons réalisé que le Rendez-Vous Réseau Mentorat doit être un événement tenu absolument en présentiel. Les limites du virtuel ont été atteintes.

PD : Le virtuel a été presque magique au quotidien. Les gains de productivités ont été majeurs. Mais la vie d’une communauté, d’un réseau, ça se vit en personne. « L’homme est un animal social », disait Aristote. C’est tout simplement agréable et productif de se retrouver en gang.

D’autant plus que ça nous permet d’échanger dans un contexte où nous avons retravaillé notre organisation depuis plusieurs années. Nous avons amélioré la marque, le produit et l’accessibilité, notamment par nos programmes créés avec des tiers. Je retiens ces cohortes de mentorat de groupe avec de jeunes producteurs ou transformateurs agricoles organisées avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Nous avons eu 180 demandes d’inscriptions pour 30 places disponibles !

Nous avons aussi établi des ententes avec des organismes comme les Offices jeunesse internationaux du Québec, instauré la gratuité pour les participants de moins de 35 ans avec le Secrétariat à la jeunesse du Québec, ou créé un Parcours de jeunes entrepreneurs et tenu diverses activités avec le mouvement Desjardins qui sera lancé en avril 2022.

Notre organisation est de plus en plus sollicitée pour offrir un service adapté à diverses clientèles. C’est un vecteur de croissance. Nous desservons aussi de nouveaux territoires. Notre réputation est excellente, notre service est de très haute qualité et répond à un besoin. Le taux de satisfaction n’a jamais été aussi élevé, le réseau est plus solide que jamais. Nous regardons en avant avec le sourire.

CS : Ces efforts de transformation, pilotés ces dernières années, portent fruit. Comme conseil, nous avons appuyé une réflexion stratégique de longue haleine, qui suit son cours. Nous voulions un réseau inclusif, surtout pour nos organismes partenaires.

PD : Comme organisation, nous sommes à un carrefour. Nous avons établi notre solidité. Pour moi, ça représente un tremplin vers une organisation qui aura encore plus d’impact. À l’automne, nous avons écouté le réseau. Plus de 300 personnes ont donné leur avis sur nombre de sujets. C’est un exercice précieux.  Ces derniers mois, nous avons synthétisé et analysé les propos recueillis. Nous en sommes à établir nos grandes orientations, nos objectifs, nos moyens d’y arriver.

Pour nous développer davantage, nous devons nouer de nouveaux partenariats, renforcer notre équipe, être à la hauteur de la tâche. Nous avons parcouru beaucoup de chemin ces derniers cinq ans : nous entrons dans une nouvelle ère pour notre organisation.

Je dois le reconnaître : j’ai une équipe extraordinaire, je suis choyé de travailler avec des gens d’une telle qualité. Nous ne serions pas là où nous sommes sans eux. C’est pour cela que je vois l’avenir avec beaucoup d’optimisme.

CS : L’humain est au cœur de nos actions. On ne peut parler de mentorat sans tenir compte de l’humain. Notre business, c’est le savoir-être, pas le savoir-faire. Dans l’écosystème entrepreneurial québécois, notre vocation, c’est d’aider l’entrepreneur. C’est pour ça que je vois le Réseau Mentorat comme un bien public.

PD : Ça fait huit ans que Charles est avec nous. Nous sommes privilégiés d’avoir bénéficié de son implication.

CS : C’est pour ça que nous avons mis en place un processus pour trouver mon successeur. Ce sera un mécanisme de transmission harmonieuse pour qu’il ou elle hérite d’une organisation plus solide que jamais.

Un conseil d’administration doit être le fiduciaire de l’organisation qu’il chapeaute. Les administrateurs doivent s’assurer que l’organisation soit saine et pérenne. Son président doit également s’assurer du bon fonctionnement du conseil, qu’il soit représentatif, dynamique, impliqué, que la machine fonctionne selon 

une bonne gouvernance. Mais, surtout, un président doit appuyer et conseiller le directeur général, lui donner les outils et les moyens d’atteindre ses objectifs, pour que l’équipe soit heureuse et performante.

Depuis huit ans, j’ai vu cette organisation partir de loin, se transformer de fond en comble, jouer un rôle central dans l’écosystème entrepreneurial québécois. Je suis très fier de ce que nous avons accompli. L’organisation est en très bonne santé, sa réputation est impeccable et elle n’a jamais été aussi performante. C’est de très bon augure pour l’avenir.

 

Propos recueillis par Stéphane Desjardins.

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