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Le défi d'être une femme entrepreneure

Sylvie Beaubrun
Sylvie Beaubrun Mentorée. Réseau Mentorat Laval

Être en affaires est une aventure réservée à une minorité. Une aventure très intense. Et ça l’est davantage quand on est une femme entrepreneure.

Des mentorées et leurs mentors s’expriment sur ce sujet dans la vidéo « Être une femme entrepreneure », de la série « Atteindre son équilibre », produite par le Réseau Mentorat.

 

Nathalie Sirois, mentore, de la Gaspésie-Îles-de-la Madeleine, exprime un fait que n’importe quelle femme d’affaires vous confirmera : « C’est vraiment différent de ce que les hommes vivent, c’est un monde, une réalité qui nous est propre. ». Sylvie Beaubrun, de B-Force, une mentorée de Laval, constate qu’une telle expérience se vit au jour le jour : « Être une femme entrepreneure, tu le découvres à travers les années. » Et ce n’est pas simple, ajoute Catherine Beauchemin, de Peripharm, mentorée de Montréal : « Le fait d’être une femme vient avec ses défis. C’est qu’on veut performer partout, à la maison, au travail… »

Nathalie Sirois abonde dans le même sens : « On est davantage dans l’équilibre familial que dans la performance d’entreprise. » La recherche d’équilibre prend alors un sens particulier, qu’une femme salariée vit différemment. Et, on ne surprendra personne, femmes et hommes appréhendent différemment le monde.

« Je suis dans une équipe où mes associés sont des hommes, explique Sylvie Beaubrun. Je réalise qu’on n’a pas la même façon de communiquer nos idées et de mettre en marche nos actions. »

Elle ajoute qu’en tant qu’entrepreneure, il faut être capable de respecter son rôle, non seulement dans la business, mais son environnement, qui comprend aussi la famille. « Ça te permet d’être heureuse et de te respecter », ajoute-t-elle. « Mon mentor m’aide beaucoup dans ce cheminement-là », insiste Catherine Beauchemin.

Pour Pierre Genest, mentor, en Montérégie, il ne fait aucun doute que les femmes sont plus ouvertes au mentorat, à vouloir s’exposer, à vouloir échanger… Elles en bénéficient grandement, comme le souligne Catherine Beauchemin : « Mon mentor m’a suggéré de très bonnes lectures sur le fait d’être femme en affaires, sur la confiance des femmes en affaires. Ça m’aide beaucoup à mieux gérer ces attentes envers moi-même. » 

« Comme mentor, on ne fait pas de différence entre une femme ou un homme mentoré, expose Pierre Genest. Au fond, l’essentiel, c’est de toujours établir une bonne communication, et de faire en sorte que le ou la mentorée se sente très à l’aise dans sa relation avec son mentor. »

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