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Assurance des entreprises: comment sauver temps et argent

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Grâce à ses quelque 240 000 entreprises, dont la grande majorité sont des PME, le Québec est un des principaux moteurs économiques du Canada, au second rang derrière l’Ontario. Parmi les nombreux défis auxquels font face les entrepreneurs de tout secteur figure celui de protéger leur entreprise au moyen de la bonne couverture d’assurance.

« Tout comme personne ne prendrait le volant d’un véhicule non assuré, aucune compagnie ne devrait fonctionner sans une protection d’assurance adéquate », affirme Pierre Simoneau, président du cabinet d’assurance et de services financiers, La Turquoise. « En assurant son entreprise, on protège non seulement les actifs et la responsabilité civile, mais aussi, bien souvent, les investissements de temps et d’énergie de toute une vie. Ça, c’est précieux! » poursuit ce spécialiste.

Or, si magasiner une soumission d’assurance peut s’avérer complexe pour un particulier, on se doute que l’exercice se corse dans le cas d’une entreprise. Selon son envergure et son créneau d’affaires, elle doit couvrir divers risques pour éviter d’importantes pertes financières pouvant découler d’un sinistre, d’un vol, d’une brèche informatique ou d’un simple accident, quand un client se blesse dans des locaux commerciaux par exemple.

Comment simplifier le processus

Le premier pas qu’un chef d’entreprise doit faire est de magasiner non pas des soumissions et un prix, mais plutôt un courtier avec qui établir un véritable lien de confiance et une stratégie qui s’adaptera à la croissance de la compagnie au fil des ans, conseille Jean-Philippe Martineau, président du Groupe Ostiguy Gendron, cabinet qui offre des services de courtage en assurances. « La relation de confiance avec le courtier est primordiale, car ce sont des centaines de milliers, voire des millions de dollars qui sont en jeu. »

Une fois le courtier choisi, l’entrepreneur doit se préparer à répondre aux questions, parfois pointues, qui lui seront posées pour établir ses besoins en matière de protection : type d’activités commerciales et principaux risques inhérents, chiffre d’affaires, valeur du loyer ou des actifs immobiliers, des équipements, des marchandises, des véhicules, etc.

Ainsi, déléguer cette tâche à un employé qui ne détient pas toute l’information est une mauvaise idée. « Cela ne fera que ralentir le processus », affirme Pierre Simoneau. « En effet, pour sauver du temps, il faut d’abord prendre le temps de bien faire les choses », renchérit Jean-Philippe Martineau.

Pour une prise d’informations efficace, l’entrepreneur doit non seulement être bien renseigné sur son entreprise, mais aussi connaître sa propre tolérance au risque, ajoute Gérald Charest, président du cabinet Geska assurances entreprises. « Puisqu’on transfère des risques à un assureur, il faut savoir lesquels et pourquoi on choisit de ne pas les assumer. En ce sens, le courtier aide l’entrepreneur à faire un choix éclairé sur les couvertures à prendre ou non. »

Une fois le portrait d’entreprise complété, le courtier demande des soumissions aux assureurs. Parmi les produits disponibles sur le marché, plusieurs ont été conçus pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises. Le courtier proposera ensuite le meilleur rapport qualité-prix au regard des besoins de son client. Une fois finalisé, le contrat d’assurance protégera l’entreprise pour un an et devra être reconduit ou non l’année suivante.

Les erreurs à éviter

Selon les trois spécialistes consultés, la transparence est un élément essentiel lors du processus de prise d’information. Le fait de ne pas divulguer des réclamations antérieures ou des activités à l’étranger ne peut que compliquer une demande de réclamation.

Il est important de tenir son courtier d’assurance au courant de l’évolution des affaires au cours d’une même année. Si vous ouvrez ou fermez une succursale, commencez à exporter ou lancez une nouvelle ligne de produits, votre courtier doit le savoir pour ajuster les protections et primes en conséquence.

Enfin, pourvoir son entreprise d’une protection d’assurance adéquate ne devrait pas être vu comme une corvée, au contraire. Le courtier devrait plutôt être perçu comme un allié dans la bonne poursuite des affaires.

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